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L'essentiel par l'éditeur
La coexistence entre un CCAS et un CIAS repose sur des règles précises de fonctionnement : obligation d’un budget propre, respect des nomenclatures, modalités de vote et de présentation du budget, obligations comptables et mise en place d’un budget annexe. Les CCAS et CIAS, entités autonomes, doivent en outre gérer des budgets distincts des communes, sauf si leurs recettes annuelles sont inférieures à 30 489,80 €.
Au niveau intercommunal, lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre est compétent en matière d’action sociale d’intérêt communautaire, il peut créer un CIAS ; dans ce cas, l’ article L. 123-4-1 du Code de l’action sociale et des familles , issu de la loi NOTRe , édicte que les compétences relevant de l’action sociale d’intérêt communautaire lui sont transférées de plein droit.
Enfin, les CCAS peuvent transférer au CIAS tout ou partie des compétences ne relevant pas de l’action sociale d’intérêt communautaire. Ce transfert est décidé par délibérations concordantes de l’organe délibérant de l’EPCI et des conseils municipaux sous condition de majorité qualifiée.
En fonction de l’intérêt communautaire défini, CIAS et CCAS peuvent donc...
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